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2008-12-01 00:00
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PDC Oui-Oui, une console portable pour les enfants


Tous les joueurs connaissent les consoles portables DS de Nintendo et PSP de Sony. Mais il existe également une autre gamme dans les magasins, moins connue : celle des consoles PDC de Videojet, intégrant en mémoire de quelques dizaines à une centaine de jeux différents. La société française (!) reprend la recette pour un nouveau modèle sous licence Oui-Oui, plus petit et n'intégrant, cette fois, que six jeux. Enfin, six selon le constructeur, car en réalité ces jeux sont assez semblables et ressemblent plutôt à des niveaux différents. Nous allons y revenir dans un instant mais, d'abord, parlons hardware.





L'alimentation s'effectue grâce à trois piles AAA/R03 (leur logement se verrouille avec une vis pour empêcher les enfants d'y accéder) ou grâce à un transformateur (optionnel, 13 euros). La console mesure 10 cm de long, 5 cm de large et 2,5 cm d'épaisseur pour un poids de 61 gr (sans les piles). C'est léger, très léger ! En cause le plastique utilisé qui fait très « jouet ». La pression sur les deux boutons d'action latéraux n'est pas des plus agréables. Rassurez-vous, ils sont inutiles ici, tout comme le bouton d'action B. Peut être serviront-ils sur de futures consoles embarquant d'autres jeux ? On se contentera donc ici du pad directionnel, du bouton A et d'un autre pour accéder au menu principal (ou mettre le jeu sur pause). Enfin, un minuscule bouton latéral sert à régler le volume sonore qui sort du haut-parleur ou d'un casque branché sur la prise idoine, mais pas quand la console est branchée sur la télévision. Car, oui, la PDC peut se brancher sur une télévision grâce à un câble spécial (optionnel, 25 euros dans un pack avec sacoche, etc.). Un accessoire qui se révèlera vite indispensable car non seulement l'image est de qualité sur le téléviseur mais, sur le minuscule écran TFT de 2 pouces de diagonale, les textes sont pour quasi illisibles et les très jeunes enfants auront du mal avec... Au passage, signalons que ces textes sont en anglais, à part le titre du menu Oui-Oui et toi. A l'allumage, on découvre que cette console est le fruit de la société Conny... pas connue de nous.






Il est possible d'accéder directement aux six jeux proposés, chacun découpés en trois sous niveaux. En fait, le principe est toujours le même : parcourir les écrans, à pied ou en voiture, et récolter les bonus, en évitant les obstacles divers et variés. Parfois, Oui-Oui voyagera dans le ciel, en aigle, ou sur des rails, sa voiture étant attachée à un train. L'action se déroule, selon les étapes, en 2D, en 3D isométriques ou en 2D avec effet de profondeur à la Street of Rage. Le scrolling est de qualité, on peut admirer de petites animations en arrière plan, avec quelques bruitages et des digitalisations sonores (en anglais, là encore) qui rompent un peu la monotonie de la musique. Les graphismes sont enchanteurs, ils rappellent un peu Les Schtroumpfs sur CBS Colecovision, même si la qualité graphique est plutôt au-dessus d'une Megadrive (ici aussi le microprocesseur principal est un 16 bits), avec une palette de couleurs affichables simultanément bien plus large. Parfois, l'action s'emballe (enfin, relativement...) à la Sonic. Un niveau partiellement en noir et blanc nous rappelle le début du somptueux Mickeymania. Certes, c'est techniquement totalement dépassé à l'heure de la PSP, mais le charme est indéniable. Malheureusement, le gameplay n'est pas toujours au niveau des références précitées.

Dans les étapes en 3D, le joueur est pris en main, une flèche lui indique dans quelle direction aller. Cela facilite grandement la progression, peut être trop. Pourquoi ne pas avoir prévu un mode avec cette aide, et un autre sans ? D'ailleurs, la difficulté manque de progressivité dans les niveaux. Tantôt, même un adulte aura du mal à faire un sans faute, synonyme de médaille d'or. Tantôt, au contraire, l'action est simpliste, lente, ennuyeuse, comme dans l'épreuve où, en voiture, il faut sauter (!) d'un immense jet d'eau à un autre, encore et encore. Sauf que les concepteurs ont décidé d'empêcher artificiellement d'enchaîner des sauts rapides et de forcer le joueur à attendre, ce qui ralenti l'action dans une épreuve qui était déjà sans réel enjeu. La jouabilité souffre d'autres défauts ici ou là, par exemple il est impossible de sauter en voiture si celle-ci n'est pas à l'horizontal. Autre exemple, Oui-Oui saute bien plus haut qu'une barrière, et pourtant notre héros n'arrivera pas à passer par-dessus. Ailleurs, il sera bloqué dans sa progression par de l'herbe. Attention, les niveaux complétés ne seront pas sauvegardés par les piles, il faudra donc tout recommencer à la prochaine mise sous tension !

Au final et malgré les défauts signalés, comme les jeunes enfants auxquels cette PDC est dédiée, les passionnés de retro-gaming risquent d'être séduits, mais eux regretteront la linéarité et une durée de vie limitée, c'est-à-dire le manque de niveaux, de casse-têtes et de passages secrets. On en viendrait à regretter l'absence d'un port cartouche qui permettrait de rajouter des contenus... On peut certes espérer de nouvelles consoles Videojet avec de nouveaux jeux, mais si elles sont à 69 euros (ough !) comme la PDC Oui-Oui, l'addition finale risque d'être lourde !

Kangooroo








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