Comment nous avons perdu 230 euros chez CJ Affiliate (Conversant)

vers Virus Info

Play-Asia.com - Jeux Exclusifs

logo du site
[accueil]  [chercher]


2009-11-18 00:00
review/Nintendo DS

Mario et Luigi Voyage au Centre de Bowser



Il y a des suites qui vous paraissent bien fades, par rapport à l’épisode précédent. Souvent, parce que les équipes de développement n’auront pas su insuffler suffisamment de nouveautés et d’originalité. Souvent aussi, parce que les suites se suivent de trop près dans le calendrier, appât du gain oblige. Mario et Luigi Voyage au Centre de Bowser n’est dans aucun de ces deux cas. Le titre sort sur DS plus de trois ans après Mario & Luigi : Partners in Time, autant dire que Nintendo aura pris son temps. De plus, l’épisode qui nous intéresse aujourd’hui s’avère finalement encore meilleur. En partant d’un scénario complètement loufoque, qui parvient à introduire des éléments de gameplay cohérents et intéressants, parfois même géniaux, n’ayons pas peur des mots. Prêts pour le grand voyage ? C’est parti !

Une fois encore, c’est la pagaille au royaume Champignon. Les habitants sont progressivement touchés par une mystérieuse maladie, la rouliboulite, qui transforme nos petits personnages en grosses baudruches. Les origines de ce fléau sont inconnues, si bien, qu’en derniers recours, c’est une nouvelle fois Mario et Luigi qui sont appelés à la rescousse. Evidemment, c’est le moment choisi par Bowser pour tenter une énième attaque du château de la princesse Peach. Après avoir été expulsé manu militari, notre gros malabar rencontre un étrange marchand, qui lui propose un champignon très spécial. Ce dernier lui permettra de vaincre définitivement Mario. Manque de bol, il s’agit d’un piège, et Bowser se transforme en gigantesque aspirateur, faisant disparaître tous nos héros. Voilà le point de départ de Mario et Luigi Voyage au Centre de Bowser.

Une collaboration improbable
Contre toute attente, on ne se retrouve pas à contrôler uniquement nos deux compères, Mario et Luigi, qui tentent de trouver une voie de sortie. On contrôle aussi ce gros lourdaud de Bowser ! Cette nouvelle « fine équipe » doit collaborer pour lutter contre un ennemi commun, diabolique et pour une fois, intelligent. A chaque camp, son écran ! Le duo est présenté sur l’écran tactile, tandis que Bowser se déplace depuis l’écran supérieur. Il est possible de zapper d’un personnage à l’autre grâce aux boutons A, B, X, Y, le plus simplement du monde.

Les interactions sont nombreuses. Les actions de Mario et Luigi pourront avoir des conséquences sur le corps de Bowser, tandis que les actions de ce dernier pourront avoir des conséquences, par exemple, sur l’environnement immédiat du duo en salopettes. Imaginez Bowser en train de se gaver d’eau... Mario et Luigi se retrouveront immédiatement submergés. En nageant, ils pourront alors atteindre des endroits auparavant inaccessibles, car trop hauts. Certaines portes sont amovibles ? Alors elles peuvent également flotter ! Bowser combat une créature récalcitrante ? Il n’aura qu’à avaler tout ou partie de cette dernière, et Mario et Luigi prendront le relais pour lui flanquer une bonne raclée ! Les différentes possibilités, d’une logique implacable, parviennent à nous surprendre agréablement. Nous ne les détaillerons pas toutes ici pour ne pas vous gâcher le plaisir de la surprise, sachez simplement que les mécanismes de jeu sont suffisamment variés et renouvelés pour tenir le joueur en haleine.

Une touche d’humour, juste ce qu’il faut
Le tout est superbement amené. Les graphismes ont bénéficié d'un petit lifting agréable. Toujours aussi coloré (malgré le style un peu naïf), le titre gagne en animations, qui s’avèrent plus détaillées que dans le précédent épisode. On trouve également du changement du côté des scénaristes, qui se sont permis quelques délires plus poussés, avec une pointe d’humour vraiment agréable, juste ce qu’il faut. Un humour qui conviendra parfaitement à tous les âges.

Mario et Luigi Voyage au Centre de Bowser a le mérite, justement, de rendre le RPG traditionnel accessible au grand public, avec son savant mélange d’action (les combats se jouent au tour par tour, les coups se donnent en appuyant sur les boutons à un certain rythme) et d’exploration, façon jeu de plates-formes traditionnel à la Mario. Résultat : on est obligé de rester concentré pendant les combats, même si ces derniers seraient apparus comme rébarbatifs dans un autre jeu du même genre proposant un tout autre système. Enfin, le level design est soigné et, si les niveaux apparaissent de plus en plus complexes au fil des parties, on n’est jamais vraiment perdu. Au pire, quelques petits allers-retours sont nécessaires.

Soigné ne veut pas pour autant dire facile, et Mario et Luigi Voyage au Centre de Bowser se révèle être d’une difficulté tout à fait relevée. C’est simple : si l’on ne fait pas preuve de rigueur, on peut voir s’afficher le fatidique Game Over dès les dix premières minutes de jeu. Pour éviter de frustrer le joueur, une sorte de montre à remonter le temps a été introduite, pour permettre de recommencer le combat à zéro. Bien évidemment, ces bonus sont disponibles en quantité limitée. Comptez au grand minimum vingt heures de jeu pour boucler l’aventure.

Nous n’irons pas par quatre chemins : Mario et Luigi Voyage au Centre de Bowser est le meilleur jeu DS de cette fin d’année et un excellent prétendant au titre de meilleur jeu de l’année sur la console portable de Nintendo tout court ! Un indispensable.

Olivier B.












Mario et Luigi Voyage au Centre de Bowser sur Nintendo DS de type Action/RPG édité par Nintendo. Pour un joueur. Prix : 40 €. Note : 5 sur 5







Vous aimez cette page ? Partagez-en le lien !

Facebook

Twitter

LinkedIn

Reddit

Vous pouvez recopier librement le contenu de cette page ailleurs (en indiquant le lien de cette page), mais sans le modifier ni en faire un usage commercial. Ce contenu est sous licence Creative Commons Attribution-NonCommercial-NoDerivatives 4.0 International License.
Creative Commons License

Play-Asia.com - Jeux Switch

[homepage]  [RSS]  [archives]
[contact & legal & cookies]  © ACBM