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review/Game Boy Color
Rayman
La petite mascotte sans bras ni jambes (!) d’Ubi Soft fait un début en fanfare sur Game Boy Color. L’histoire est inspirée du premier volet (sorti sur consoles 32 bits) : Mr Dark a kidnappé les Toons qui, telles des lucioles, éclairent le monde de
Rayman. Notre héros devra donc parcourir les niveaux à la recherche de cages qui les emprisonnent.
Le scénario n’est pas le seul élément repris. Le genre (plates-formes 2D), l’esprit et les niveaux du jeu ont aussi été calqués sur les versions antérieures. Ainsi, on retrouvera avec plaisir les décors chatoyants et très fouillés, les passages secrets, les mini-jeux (où il faut récupérer tous les items d’un tableau en un temps limité) et, bien sûr, les cages à dénicher... Ce sont ces petits détails qui donnent à cette cartouche une durée de vie assez conséquente. Car, malgré l’absence de boss, les 20 niveaux répartis en 5 mondes sont pleins de petits challenges qui soutiennent l’action. De plus, s’il est assez facile de terminer un niveau, découvrir tous ses secrets est une autre paire de manches : il faut, en effet, délivrer la totalité des Toons et réussir tous les bonus stages pour finir le jeu à 100 % !
Le soft est compatible avec la norme Ubi Key qui permet d’accéder à des stages inédits dans les autres titres de la firme française. Il suffit juste de collecter les clefs au long de l’aventure puis de les transférer dans la console d’un pote, par le biais du
link infrarouges.
D’un point de vue technique, cette cartouche est une vraie merveille. La panoplie des animations du personnage principal est très réussie, elles sont aussi souples que sur les autres supports. Il y quantité d’autres sprites qui bougent au fil des tableaux et tout cela sans ralentissement. Côté graphismes, jamais on n’aurait pensé voir une telle débauche de couleurs et d’effets sur Game Boy ! Même
Tarzan est surclassé, tant au niveau des décors que du personnage... Pour tout dire, par moments on se croirait devant un tableau du premier
Rayman sur PlayStation !
La musique, très finement orchestrée, change à chaque monde et rythme particulièrement bien l’action. Quant aux bruitages, très nombreux, ils participent beaucoup à l’ambiance enchanteresse du monde où l’on évolue. Mais ce n’est pas tout, la jouabilité tient aussi une place primordiale dans un jeu de plates-formes. C’est justement sur ce critère que les premiers épisodes de
Rayman se sont forgés une réputation. Avec cet épisode, pas de surprise : c’est le sans-faute. On saute, s’accroche, donne des coups et rampe sans aucune difficulté. De plus, en avançant dans le jeu, d’autres mouvements sont mis à disposition et viennent compléter les anciens... Enfin, pour chipoter, on pourrait se plaindre de l’absence de sauvegarde qui oblige à se servir d’un système de mot de passe assez fastidieux. Mais vous l’aurez compris,
Rayman est le jeu à acheter en priorité si vous êtes fan du genre. A déguster comme un
Mario ou un
Zelda, mais avec la
french touch en plus.
Benoît B.Test publié dans
Pocket Magazine n°5 Rayman sur Game Boy Color de type Plates-formes édité par Ubi Soft. Pour un joueur. Prix : 40 €. Note : 5 sur 5
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