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2005-12-03 00:00
review/Nintendo DS

Lost in Blue




Troisième opus de la série des Survival Kids (rebaptisé Stranded Kids en Europe) et dont les deux premiers épisodes sont sortis sur Game Boy Color en 1999 et 2000, Lost in Blue propose un concept de jeu original qui correspond parfaitement à la DS. Mais cette originalité a forcément un prix, et autant le dire tout de suite, ce titre ne plaira pas à tout le monde.
Tout débute après une tempête, le personnage principal, un simple lycéen nommé Keith, se réveille échoué sur une plage. Après avoir étanché sa soif et mangé un morceau, il faudra vite trouver un abri, puis faire du feu pour se sécher et dormir. Le lendemain matin, l’exploration de l’île peut enfin commencer. Notre jeune Robinson ne tarde pas à tomber sur une autre naufragée, une jeune fille nommée Skye. Avec ses lunettes cassées, cette dernière est désormais totalement dépendante de vous. Une relation s’instaure ainsi entre les personnages. Bien que sommaire, elle est indispensable pour la réussite de l’aventure. Avoir simplement le réflexe de demander à Skye comment elle se sent le matin en se levant débloquera, par exemple, certaines situations.



Les premiers jours sur l’île sont limités à la recherche de bois et de nourriture, les jauges de faim et soif, donc indubitablement d’énergie, diminuant très rapidement au moindre effort. Partir explorer est alors synonyme d’une mort certaine. Il faudra tout d’abord aménager un peu son nouveau foyer avec, par exemple, une réserve d’eau et un stock de bois, pour que Skye puisse entretenir le feu en votre absence, puis arriver à confectionner des repas plus copieux que de simples noix de coco. Pour cela, la pêche au harpon ou à l’aide d’une canne sera le premier pas salutaire vers une meilleure hygiène de vie. Puis viendra la chasse, nettement plus ardue, mais pouvant apporter au foyer de la nourriture pour plusieurs jours, mais aussi un confort supplémentaire avec la fourrure. Manger régulièrement le matin et le soir permettra de se réveiller en meilleure forme, évitant ainsi l’accumulation de fatigue. Tout est logique même si les difficultés semblent parfois artificielles comme le fait de ne pouvoir stocker dans la caverne que cinq objets tant que votre colocatrice n’exprimera pas le désir d’avoir des étagères plus importantes. Son souhait formulé, il faudra alors, une fois les matériaux réunis, construire de vos propres mains le meuble en question. Les phases de construction, où il faudra reproduire sur l’écran tactile grâce au stylet une série de mouvements précis selon un timing très serré, réclament pas mal de dextérité. La fabrication des outils se fait par contre automatiquement par des associations de matériaux. Ces derniers peuvent d’ailleurs être différents pour le même objet (bois ou bambou, os ou pierre...), ce qui influencera évidemment son efficacité et sa durée de vie.



Lost in Blue a été conçu pour l’ergonomie de la DS. L’écran du haut peut afficher la carte de l’île (générale ou détaillée) ou bien montrer les fonctions vitales des deux protagonistes avec les trois jauges déjà mentionnées. En plus de l’interface de gestion sous forme d’icônes, la date et l’heure (importante pour la marée), ainsi que la météo vous seront constamment indiqués. L’écran tactile est mis à contribution à travers des mini-jeux pour quasiment toutes les activités de la vie quotidienne : secouer les arbres, fouiller ou creuser le sol, traire une chèvre... Par contre, n’espérez pas diriger les personnages avec le stylet, tout se fait classiquement à la croix directionnelle. Techniquement, les graphismes et l’animation, bien que relativement simplistes, sont efficaces et arrivent à suffisamment nous plonger dans l’ambiance. Par contre, l’environnement sonore n’est pas assez travaillé et diminue le sentiment d’immersion.



Sous son apparente simplicité, Lost in Blue est relativement difficile. Le gameplay base donc tout sur la contrainte, mais une fois les règles acceptées on y prend du plaisir. Dans le cas contraire l’ennui se fera vite sentir. Le titre laisse la liberté au joueur de gérer son aventure comme il le veut, ne poussant pas tout de suite à l’exploration. Se contenter de vivre en autarcie avec les éléments que la plage et la mer offrent est une solution envisageable. Il faut en réalité absolument instaurer une routine pour survire et c’est là que le titre devient forcément très répétitif. Malgré ça, le déroulement de l’aventure réserve quelques surprises. Une fois terminé, le titre peut d’ailleurs être refait dans la peau de la fille.



Toa


Lost in Blue sur Nintendo DS de type Aventure édité par Konami. Pour un joueur. Prix : 40 €. Note : 3 sur 5







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