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2006-01-20 00:00
review/Nintendo DS

Phoenix Wright : Ace Attorney (JAP)




Phoenix Wright : Ace Attorney n’est pas un jeu comme les autres. Le décrire comme une simple simulation d’avocat serait trop réducteur et il ne faut surtout pas non plus le classer hâtivement dans la catégorie relativement confidentielle des « digico » (digital comics), même s’il en possède les stéréotypes. Remake du premier opus sorti en 2001 au Japon sur Game Boy Advance, cette nouvelle version, en plus de s’adapter au gameplay qu’une console comme la DS peut offrir aujourd’hui grâce à son écran tactile et au microphone intégré, propose un cinquième chapitre inédit, faisant ainsi le lien avec le deuxième épisode de la série. Car il faut tout de même savoir qu’il existe déjà trois épisodes de Gyakutensaiban, mais qu’aucun jusqu’ici n’avait encore dépassé les frontières du Japon.
Vous jouez donc le rôle de Phoenix Wright, alias Nick, jeune avocat encore novice. L’histoire débute par un premier cas faisant office de tutorial où votre mentor, Mia Fey, vous expliquera pas à pas les ficelles du métier. Sans trop en dévoiler sur le scénario, au combien riche en surprises, le cabinet Fey & Co. va rapidement subir un drame qui vous mettra vous-même au rang des accusés.



Chaque enquête débute par une minutieuse recherche d’indices sur les lieux du crime, ainsi que par d’inévitables et nombreuses phases d’interrogatoire des divers témoins rencontrés. Recueillir les divers témoignages basés sur un système de question/réponse reste indispensable pour faire avancer votre enquête. Heureusement cette tâche sera loin d’être rébarbative grâce à des dialogues très bien écrits, toujours justes et remplis d’humour. En effet, Phoenix Wright : Ace Attorney regorge de personnages hauts en couleur et charismatiques, qui, grâce au charac-design fort réussi et à leurs nombreuses mimiques, parviennent à donner réellement vie à l’aventure. Votre assistante, la toujours joviale (et mystique) Maya, le bon détective Gumshoe ou encore l’avocat accusateur Edgeworth sont des exemples parmi tant d’autres, à la personnalité multi-facettes et possédant une consistance réelle ne les cantonnant jamais à un rôle anecdotique.
La seconde phase de chaque affaire vous conduit au tribunal. Une fois le procès en cours, notre jeune avocat devra bien réfléchir avant de prendre la parole, le juge ne vous accordant le droit qu’à cinq erreurs. Ces phases de procès sont très intenses et rythmées. Les phases déterminantes de Cross examination permettront au joueur d’interagir de trois façons. La possibilité d’insister sur les déclarations du témoin permettra d’essayer de le déstabiliser en pointant les contradictions pouvant apparaître dans ses déclarations. Si cela fonctionne, il reviendra sur sa déposition initiale. Au fur et à mesure, une faille apparaîtra et vous pourrez alors proclamer un confiant Objection ! pour démontrer que le témoin ment. Mais attention à ne pas accuser sans pouvoir le prouver, le juge vous demandera obligatoirement d’étayer vos soupçons. Les pièces à conviction récoltées plus tôt seront justement là pour appuyer vos dires, et permettront d’apporter la preuve irréfutable disculpant votre client.



Le jeu peut faussement sembler linéaire, car le déroulement de chaque chapitre suit le même schéma : découverte du crime, suivit d’une longue enquête avant l’audience, mais Phoenix Wright : Ace Attorney est un titre très prenant et surtout original, couplé à une réalisation qui fait dans ce qu’il y a de mieux pour ce type de jeux. En plus des graphismes en 2D très colorés et fins, l’environnement sonore n’est pas en reste, parvenant toujours à créer l’atmosphère adéquate à la situation. Outre le défilement de textes, le jeu met évidemment à profit l’écran tactile de la DS. Par exemple, lors des séquences d’investigations, le stylet permettra de fouiller les recoins de chaque décor et ainsi de pointer les détails suspects pour les examiner de plus près. Bien sûr, le dernier et nouveau chapitre spécialement conçu pour cette version contient de nouvelles techniques d’investigation, comme la recherche d’empreintes digitales, qui exploitent parfaitement les capacités intrinsèques de la console. Pendant les procès, le joueur a la possibilité de crier des Hold it ! ou Take that ! dans le microphone, ce qui est toujours plaisant, mais reste gênant en société, on appréciera donc la possibilité de réaliser également ces actions d’une seule pression sur l’écran tactile à l’aide du stylet.
On peut, par contre, regretter le système de déplacements entre les différents lieux qui se révèle assez laborieux au bout d’un moment, les allers-retours étant légion lors des phases d’enquêtes. Le fait de pouvoir sauvegarder quand on veut est vraiment utile, car même si le jeu n’est pas vraiment difficile, certains cas sont très longs et retors, mais font toujours appel à la logique et l’observation du joueur. En tout cas, une chose est sûre, les rebondissements sont monnaie courante et les affaires ne se terminent jamais comme on aurait pu le prévoir au départ.

Toa






Phoenix Wright : Ace Attorney (JAP) sur Nintendo DS de type Inclassable édité par Capcom. Pour un joueur. Prix : 40 €. Note : 4 sur 5







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