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2013-06-18 00:00
review/iPhone

Scurvy Scallywags


Il y a quelques mois, le génial créateur Ron Gilbert (Maniac Mansion, The Monkey Island, Indiana Jones and the Last Crusade, etc.), quittait la société Double Fine, après avoir supervisé la création d’un seul et unique jeu : The Cave (que l'on attend sur iPad, d'ailleurs). Un départ médiatisé, forcément, ses nombreux fans se demandant dans quel nouveau projet le développeur américain allait se lancer. La réponse est sur iPhone et iPad et se nomme Scurvy Scallywags. Un nom étrange et un jeu qui, de prime abord, déçoit : après nous avoir enchanté avec de superbes jeux d’aventure, Ron Gilbert lance un puzzle game de type match-three, comme il en existe des centaines sur iPhone et iPad. Horreur, malheur, enfer et damnation !

Heureusement, cet a priori négatif est de courte durée, car Scurvy Scallywags parvient à largement se démarquer de la concurrence. Le jeu nous plonge dans un univers de… pirates ! C’est, bien évidemment, un clin d’œil aux fans de The Monkey Island. L’humour décalé du jeu d’aventure de l’époque est de retour, avec des petits personnages articulés façon « théâtre de poche ». Malheureusement, le jeu n’a pas été traduit et beaucoup de joueurs risquent de ne pas apprécier les dialogues comme il se doit. Restent un univers et un concept qui happent le joueur instantanément !

Une fois votre avatar créé, vous êtes invité à écumer les mers pour y dégoter des trésors, de l’argent ainsi que divers objets. Au bout de quelques parties, il y aura de quoi ouvrir une petite brocante ! Sauf que ces items vous serviront soit à construire de nouveaux bateaux, soit à mieux vous habiller (et, du coup, obtenir des bonus de puissance). Scurvy Scallywags présente aussi un petit côté RPG, avec de l’expérience à gagner et des améliorations à distribuer en fonction de différents critères qui peuvent véritablement influer le cours d’une partie. Bref, ce n’est pas accessoire.

Les parties se déroulent selon les règles d’un match-three traditionnel, avec quelques subtilités. Il s’agit donc d’effacer les objets par trois. Mais votre avatar est aussi présent sur le plateau de jeu. Son objectif est de combattre toutes les créatures qui débarquent progressivement (en se positionnant sur une case adjacente). Seulement voilà : en début de partie, le héros ne dispose que de peu de points d’attaque. Il faut augmenter ce capital en éliminant des pièces précises (des épées), qui sont plutôt rares sur le plateau. On aura donc tendance à se concentrer sur cet objectif d’entrée de jeu. Après, on cherchera à collecter tous les objets spéciaux qui apparaissent. Enfin, si l’on a encore un peu de temps, on raflera quelques pièces… Le pactole ainsi engrangé permet soit d’acheter des améliorations (définitives ou à utilisation unique), soit de ressusciter (très important !).

Rapidement, on se rend compte que le principe de jeu de Scurvy Scallywags ne tourne pas qu’autour de l’élimination des pièces, mais aussi et surtout autour des combats. Tantôt il faut attaquer, tantôt il faut fuir, tant que le héros n’est pas assez puissant. Et croyez-nous, déplacer des pièces sur un échiquier uniquement en raisonnant en terme d’élimination des pièces fera chauffer vos neurones. Dans les premiers niveaux, les créatures ennemies sont plutôt inoffensives. Mais rapidement, elles se déplacent, voire envoient des bombes, ce qui bien évidemment complique quelque peu les choses.

Scurvy Scallywags est proposé pour la modique somme de 1,79 €. La bonne nouvelle, c’est que l’on peut jouer très longtemps et sans se sentir coincé, avec l’obligation de passer à la caisse pour acheter quelque chose de supplémentaire (avec de vrais euros). De fait, il n’y a que peu de DLC payants disponibles : on considérera surtout le très classique « coin doubler » qui permet d’augmenter son trésor de guerre plus rapidement, et ainsi de faire évoluer son pirate plus rapidement. A ce sujet, nous avons relevé un petit défaut : le titre ne permet pas de créer plusieurs parties en parallèle (et donc de sélectionner plusieurs pirates distincts). Comment fait-on lorsqu’on joue en famille, par exemple ? Ce petit défaut pourrait rapidement être corrigé grâce à une mise-à-jour. Pour le reste, Scurvy Scallywags est vraiment très bon : le principe de jeu est accrocheur, les graphismes et la musique sympa (ambiance taverne exotique !). Finalement, Ron Gilbert et son nouveau studio, Beep Games, ne se sont pas moqués de nous.

Olivier B.





(Version testée : 1.0.1 sur iPhone 5)



Scurvy Scallywags sur iPhone de type R�flexion édité par Beep Games. Pour un joueur. Prix : 1,79 €. Note : 4 sur 5




Discussion sur le forum Yaronet





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