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review/PSP
Tony Hawk’s Underground 2 : Remix (US)
Sorti sur PSP aux USA dès le lancement de la machine, ce
Tony Hawk's se présente comme un remix de la version salon du même nom. Il devrait réconcilier les fans des jeux séries parallèles,
Tony Hawk's classique et
Tony Hawk's Underground.
Tony Hawk’s Underground 2 : Remix dispose de deux principaux modes de jeu :
Classic et
Story. Ce dernier propose des objectifs à effectuer dans les villes, que l’on réalise avec un
skater « composé » à notre guise, grâce à des paramètres (physiques notamment) très étendus.
Ici, pas de limite de temps. Les objectifs sont très variés : tagger un tableau géant, lancer des objets sur une catégorie de personnes ou encore réaliser un combo précis dans un espace limité. Il y aussi, dans chaque niveau, bien mis en évidence, un
skater pro, qu’on aura choisi en début de niveau (Rodney Mullen, Bob Burnquist ou d’autres).
Une fois retrouvé, vous pourrez switcher entre votre propre personnage et la star pour en prendre le contrôle. Vous obtiendrez également une nouvelle liste de missions. D’autres personnages sont à rencontrer : le skater secret et l’invité. Ils sont généralement bien cachés, vous mettrez un certain temps avant de les trouver. Leur
look est parfois délirant :
baba cool,
cow boy... en passant par les « motorisés » comme l’aborigène en kart et Paulie dans son fauteuil d’handicapé (leur vitesse est impressionnante et ils font des bonds immenses !).
La
gameplay est identique à la version PlayStation, c’est-à-dire excellent ! Le
stick analogique est utilisé pour le focus (un mode ralenti, très pratique pour effectuer les combos), une nouveauté de
Tony Hawk’s UnderGround 2 Remix. Le reste est désormais classique : quitter son skateboard, effectuer des
manuals, des
transferts - tout « sort » impeccablement. Seconde nouveauté du titre : la possibilité de taguer, ce qui est largement utilisé dans les objectifs du mode
Story ! Par contre, il n’est plus possible de piloter des voitures comme dans
THUG1, ce qui n’est pas réellement une perte, les
skateboards sont assez amusants pour combler ce manque.
Venons-en aux statistiques de son personnage (
air,
coping,
run,
flip,
rail,
rotation,
ollie, vitesse,
switch et
manual) qu’il faut augmenter en les exploitant au maximum. Il n’y a rien à inventer et les objectifs sont clairement demandés. Pour augmenter le
rail, il faut par exemple faire un
grind de 10 secondes, puis 15 puis 20... Pour un
air, faire un
transfert de 40 pieds ou bien un combo aérien de 30 000 points.
Une réalisation technique de haute voléeLa version portative du jeu n’a rien à envier à sa grande sœur sur consoles de salon, avec 17 niveaux contre seulement 13 dans cette dernière. On trouvera donc en plus les villes de Las Vegas, Atlanta, Santa Cruz et Kyoto.
L’opus PSP est graphiquement à peine en dessous de la version PS2, il est donc incroyablement beau pour une console portable ! La 3D est fine et détaillée, les textures agréables. Les musiques restent les mêmes (un choix de 53 morceaux !). Elles sont de qualité exceptionnelle (surtout avec les écouteurs) et particulièrement variées (de Franck Sinatra à Sugarhill Gang ou Metallica, en passant par les Doors).
Nous n’avions pas encore évoqué le scénario, qui n’est pas particulièrement important dans ce genre de jeu, il faut bien l’avouer. Deux équipes, celle de Tony et celle de Bam (Margera) effectuent un tour du monde (World Destruction Tour) qui n’est pas censé être médiatisé.
Votre personnage, un jeune
skater plutôt méconnu, débute au début dans l’équipe de Tony. Néanmoins, il sera amené à changer de bord à un moment de la partie... A chaque fin de niveau, Phil le père de Bam (un gros cinquantenaire toujours habillé en slip) tourne une roue, la
wheel of loogies, symbolique qui décidera de la prochaine ville !
Le mode
Classic quant à lui renoue les liens avec la série d’origine,
Tony Hawk’s Pro Skater. On retrouve les traditionnels objectifs, tels que collecter les lettres « skate », faire un score de 300 000 points, un combo de 80 000 points ou encore attraper cinq icônes dans le niveau. Mais l’épreuve est limitée à deux minutes ! Vous pourrez évidemment recommencer autant de fois que nécessaire. Un mode destiné aux puristes, sans doute un peu moins fun et plus dur. Cette fois-ci, pour augmenter les capacités de votre
skater, les points seront cachés un peu partout dans les niveaux, à vous d’en attraper et de les mettre dans les catégories de capacités que vous souhaitez, tels des points d’expérience.
A noter également le mode
Free skate qui était indispensable dans les premiers
Tony Hawk's. Il a perdu un peu de son attrait, puisque le mode
Story propose déjà une très grande liberté d’action. Enfin, un petit mot pour le mode
Horse, qui se joue à deux, trois ou quatre joueurs, chacun son tour sur la même console, le but étant d’attraper les lettres du mot « horse ».
Vous l’aurez compris, la durée de vie de ce jeu est immense et les fans auront besoin d’un certain nombre d’heures pour débloquer la totalité du titre. Le mode multijoueurs en WiFi rallonge encore cette durée de vie : nouveaux défis, meilleur score, capture du drapeau...
Ce
Tony Hawk’s UnderGround 2 Remix n’est finalement ni une surprise, ni une déception, la réalisation générale est d’une grande qualité. Seuls les possesseurs de la version sur console de salon pourraient ne pas être tentés par ce nouvel opus, qui fait plus office de mise à jour.
MetalKnuckles Tony Hawk’s Underground 2 : Remix (US) sur PSP de type Sport édité par Activision. Pour 1 à 4 joueurs. Prix : 48 €. Note : 4 sur 5
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